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Journée mondiale des sages-femmes

le 05/05/2021

Quelle est votre fonction ?

Je suis sage-femme à la Clinique de l’Union, à Toulouse. Dans notre établissement, la sage-femme est présente à plusieurs étapes de la grossesse : en consultation pour les cas présentant des risques, en salle de naissance pour le déroulement du travail et de l’accouchement mais aussi pour l’accueil et la prise en charge des urgences obstétricales. Nous sommes aussi présentes dans le service de maternité pour le suivi et l’accompagnement des femmes qui viennent d’accoucher.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Je suis passionnée par le milieu médical depuis toute petite, ma mère était infirmière puéricultrice et je me souviens des livres d’embryologie que nous avions à la maison et que je consultais déjà à l’époque. Je suis passionnée par les questions liées à la grossesse depuis que je suis assez jeune et c’était une évidence pour moi de travailler dans ce milieu-là. J’ai d’ailleurs fait mon stage de troisième auprès d’une sage-femme à la clinique du Parc, à Toulouse…

Quel a été votre parcours ?

J’ai grandi et fait mes études à Toulouse mais j’ai commencé par exercer pendant 8 ans à la maternité des Diaconesses dans le 12e arrondissement de Paris. En 2012, mon mari et moi avons décidé de revenir dans notre région natale et c’est ainsi que je suis arrivée à la Clinique de l’Union.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre quotidien ?

J’ai toujours autant de passion pour ce métier, que j’exerce depuis plus de quinze ans. J’aime le rapport humain privilégié avec les femmes et les couples, au cœur de cette incroyable aventure qu’est la grossesse. J’apprécie aussi énormément le fait de travailler en équipe, et c’est pour cela que je n’ai jamais eu envie de basculer vers le libéral.

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ?

Même si on ne côtoie pas directement la maladie, la pandémie a fait évoluer notre façon d’accueillir nos patients. Lors du premier confinement, les papas pouvaient être présents en salle de naissance mais ils n’étaient plus acceptés dans le service de maternité deux heures après l’accouchement.

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Lors de mon passage à la maternité des Diaconesses, j’ai pu découvrir l’acupuncture comme médecine complémentaire en obstétrique. Je suis donc en train de me former à cette discipline avec le projet de passer un diplôme universitaire à moyen terme et pouvoir ainsi proposer, au sein de la clinique de l’Union, des consultations d’acupuncture aux femmes enceintes.